G comme Gricole

G-Théodora-GricoleThéodora Gricole

On dirait presque une mauvaise blague. Une fillette nouvellement-née, que l’officier d’état civil enregistre le 8 novembre 1822, sous le nom de Gricole, et le prénom de Théodora. L’histoire ne dit pas ce qui a bien pu passer par la tête de l’adjoint au maire. Sans doute avait-il prévu d’appeler le prochain enfant Théodore Agricole. Et qu’il n’a pas voulu changer le programme quand on lui a dit que c’était une fille…

Edme Garmand

Un étrange nouveau-né que cet « Edme Garmand », trouvé le 27 mars 1822 en pleine nuit devant l’hospice. Deux béguins en toile blanche, l’un garni de dentelle blanche, un bonnet en soie grise, garni de dentelle blanche, une chemise, une brassière de coton bleu, un fichu et un lange de coton brun. Et surtout, une rose artificielle (eh oui, cela existait déjà) posée sur son ventre, un galon d’argent au bras gauche et une bande de soie grise autour du corps. Il était porteur d’un billet « très mal écrit » (ainsi que le relève l’officier d’état civil), ce qui dénote avec ses effets : « Batisé (sic) sous le nom de Garmand Edme« .

G-Edme-GarmandAD-89, Joigny, N 1821-1824, vue 70

Jacques Gabarier

G-Jacques-Gabarier23 octobre 1818. Un nouveau-né de quelques heures vient d’être déposé à la porte de l’hospice. Avec un billet qui semble un peu étrange pour cet enfant qui vient de basculer dans l’anonymat : « Jacques, enfant connu né le 23 octobre 1818« . Le nouveau-né ne vivra que trois jours. Il décède le 26 octobre.

Et aussi : Eugène Gaillac, Victorine Gaston.

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