Zoyeux zanniversaire !

Je sais, j’ai un jour d’avance pour le Z. Mais si j’avais attendu demain, j’aurais eu un jour de retard pour l’anniversaire.

deuxJe sais, il y a trop de bougies. Je ne vous raconte pas le temps qu’il m’a fallu
pour les mettre en ligne (pas sur le gâteau, ni à cause de leur nombre, mais
pour cause de connexion internet défaillante).

Il y a deux ans jour pour jour, je mettais en ligne mes deux premiers articles, l’un expliquant le pourquoi du comment, le second s’intéressant à l’attentat de Sarajevo vu par le prisme des journaux de l’époque. Car si la généalogie est le sujet phare de ce blog, la première guerre mondiale en est l’un des éléments déclencheurs : je voulais pouvoir partager, à cent ans d’intervalle, le parcours de mon arrière grand-père. J’avais pour objectif de le suivre jusqu’à cette nuit du 22 juin 1916 où il fut victime des obus asphyxiants qui s’abattirent sur le champ de bataille de Verdun. Depuis quelques jours, c’est chose faite. Le blog continue, sans son premier moteur.

En préparation deux séries d’articles, le Challenge AZ de l’année prochaine (voui, je profite de mon absence de participation pour tenter de prendre de l’avance^^) plus pleins d’idées éparses. Une opération relooking du blog est également au programme, dès que j’aurai trouvé un thème qui me convient (pour le moment il y a toujours un truc qui cloche^^).

Prise l’an passé dans le tourbillon du Challenge, je n’avais pas fêté le premier anniversaire du blog. Je me rattrape avec un petit mot pour célébrer cette 3e année qui commence, et le 84e article publié sur ces pages.

Alors je « m’auto-souhaite » un joyeux anniversaire, et j’en profite aussi pour féliciter les participants du Challenge, qui vont bientôt, enfin, atteindre la lettre Z ! Courage, plus qu’une lettre avant de souffler (les bougies ?) 🙂 !

Publié dans Non classé | 14 commentaires

Juin 1916 : Verdun

Suite et presque fin du parcours de mon arrière grand-père lors de la première guerre mondiale. Maurice Pernet, 20 ans, était à Verdun ce 22 juin 1916, lorsque l’armée allemande, en préalable à une attaque de grande ampleur, arrosa les positions françaises d’obus asphyxiants.


15 juin 1916. Cela fait un jour seulement que les hommes du 120e BCP ont pris position dans le bois d’Haudromont, près de Verdun. Mais il suffit d’un jour pour basculer dans un autre monde.

« Les tranchées et boyaux, constamment bouleversées par un bombardement de gros calibre, rendent leur occupation très pénible pour le bataillon. Malgré tout le dévouement apporté par les corvées, le ravitaillement est très précaire. Les hommes souffrent beaucoup de la soif. Pas de fil de fer, aucun obstacle en avant des lignes. Le bataillon est en alerte constante, et reçoit de l’ennemi des feux de front et de flanc. C’est la guerre en rase campagne. »

JMO du 120e BCP, 15/06/1916

Dans la soirée, le 106e BCP, positionné à la droite du 120e, dans le bois de Nawé, est attaqué après une violente préparation d’artillerie et perd une tranchée, avant de parvenir à rétablir la situation sans que les renforts du 120e BCP n’aient à intervenir.

257e Brigade juin 1916 VerdunPositions de la 257e Brigade le 16 juin 1916
Source : Mémoire des Hommes, JMO de la 257e brigade
Cliquez pour agrandir.

16 juin 1916. L’artillerie allemande comme française est particulièrement active dans le secteur du 106e BCP. Le soir, on observe des mouvements allemands entre le fort de Douaumont et le ravin de la Dame. Étonnamment, ils n’ont ni armes ni casques. Ils semblent toutefois « porteurs d’appareils pour le lancement de liquide enflammé« .

17 juin 1916. Le bombardement est toujours aussi intense dans le secteur du 106e BCP. Ce dernier, appuyé par des éléments du 359e RI et avec à sa disposition quelques éléments du 120e, lance une attaque contre les tranchées allemandes. L’opération est partiellement réussie, mais les positions prises sont intenables et le 106e est contraint de se replier dans la soirée. Les chasseurs seront morts pour rien, si ce n’est la volonté du commandement français de maintenir les Allemands sous pression.

18 juin 1916. L’artillerie française tire de manière lente et continue sur le ravin de la Dame et le ravin de la Couleuvre, tandis que l’artillerie allemande bombarde sans discontinuer les tranchées françaises, détruisant la plupart des boyaux, notamment du côté de la 2e compagnie où la tranchée est nivelée sur une centaine de mètres, et mettant hors service plusieurs pièces d’artillerie.

19 juin 1916. Un violent duel d’artillerie a lieu vers 17h. On envoie des patrouilles en reconnaissance, elles ne signalent rien de particulier. Le rédacteur du JMO note ses impressions sur les compétences techniques des deux camps : tandis que l’artillerie française lui paraît supérieure à l’artillerie allemande, son impression est tout autre en ce qui concerne l’aviation, car ce sont bel et bien les Allemands qui tiennent le ciel. Dans la soirée, les positions du 120e sont étendues vers le bois de Nawé à la suite de la relève du 106e BCP.

20 juin 1916. Une journée mouvementée pour les hommes du 120e. On remarque de nombreux ennemis isolés sur le chemin du fort de Douaumont (là où des Allemands munis d’étranges appareils avaient déjà été repérés le 16 juin). Le bombardement allemand sur les positions françaises est violent, en particulier sur les tranchées Rémy et Masson. L’artillerie française réplique. Les Allemands sont toujours les maîtres du ciel, et une trentaine d’appareils survolent à plusieurs reprises les tranchées françaises. Malgré tout, la nuit sera calme.

21 juin 1916. L’artillerie et l’aviation sont toujours aussi actives. Un Allemand, qui a trouvé le moyen de s’égarer dans les lignes françaises, est fait prisonnier.

Verdun-La-guerre-en-imagesLes combats devant Verdun, du 1er au 5 juillet 1916, extrait de L’Histoire de la Grande guerre : la guerre en images, 1928 (Gallica)

22 juin 1916. Comme les jours précédents, les duels d’artillerie se succèdent. Les avions allemands survolent le bataillon et se dirige vers Bar-le-Duc. Toute la journée, par groupe de trois, des avions ennemis survoleront le bois d’Haudromont, et les hommes pourront observer un mouvement intense de corvées allemandes entre le ravin de la Couleuvre et le fort de Douaumont.

Nuit du 22 au 23 juin 1916. Il est 22h. Les Allemands viennent de lancer une attaque au gaz de grande ampleur. Les obus asphyxiants pleuvent. A 3h45, un Allemand appartenant au 10e Bavarois est fait prisonnier. Il révèle qu’une division allemande, arrivée la veille de Saitn-Mihiel, doit attaquer à l’aube dans le secteur de Thiaumont. Le chef de bataillon met immédiatement les hommes en alerte et transmet le renseignement au 40e RI à sa gauche et au 359 RI à sa droite. Comme pour corroborer ses dires, l’activité de l’artillerie allemande s’intensifie, les obus asphyxiants continuent de pleuvoir. Ils sifflent d’une drôle de façon et ne provoquent aucune détonation. Au poste de commandement, on sent désormais très bien le chlore. Le marmitage s’intensifie encore et encore, à tel point que le rédacteur du JMO notera son « intensité inouïe » : « des obus de gros calibres sillonnent l’espace, on dirait de véritables tramways aériens, » commente-t-il.

23 juin 1916. A 7h du matin, les premiers coups de fusils et de mitrailleuses se font entendre. L’attaque allemande est lancée à droite des positions du 120e. Une partie d’une compagnie allemande tente de faire diversion en attaquant des éléments du 120e, mais son avancée est maîtrisée par le pilonnage des mitrailleuses françaises.

A 8h, on apprend que l’attaque allemande est déclenchée sur Thiaumont. Les Allemands semblent disposer de nombreux renforts. On remarque ainsi d’importantes colonnes d’hommes se dirigeant vers le ravin de la Couleuvre. La fusillade s’intensifie, mais le 120e est relativement épargné, l’action se localisant sur sa droite.

A 10h, le 120e BCP est informé de la situation par le commandant du 359e RI.  Ce dernier tient toujours ses emplacements à droite du 120e. Le front tenu par le 121e BCP, en revanche, a été percé et l’ennemi progresse désormais sur la crête de Thiaumont. « Si une contre-attaque ne rétablit pas les choses sur la côte de Froideterre, notre droite est complètement tournée, » conclut-il.

Une centaine de prisonniers français, appartenant à diverses unités, passent dans le ravin de la Dame et se dirigent vers Douaumont, précédés par deux Allemands. Lorsqu’ils arrivent près des carrières tenues par la 2e compagnie, un lieutenant du 120e les appellent et ils retraversent les lignes. Vers midi, la contre-attaque française est annoncée.

Ravin de la Dame VerdunLe Ravin de la Dame vu depuis les positions françaises.

Même s’ils ne subissent pas le gros de l’attaque, la journée est mouvementée pour les hommes du 120e BCP, qui sont violemment bombardés dans des tranchées constamment chamboulées, et qui pilonnent eux-mêmes sans relâche les Allemands passant dans le ravin à proximité.

« Le bataillon souffre beaucoup de l’absence de toute espèce d’abri. Les chasseurs ont bien la volonté d’en construire, même ils creusent des trous dans le fond de leurs tranchées au fond desquels ils s’abritent des éclats, mais où ils sont exposés, hélas, à être ensevelis sous les coups de plein fouet. Toutes les demandes de matériel n’ont pu aboutir pour l’étayage des abris. Il est vrai que le transport des rondins nécessaires sur les positions mêmes aurait présenté les plus grandes difficultés.
Cependant, en face de nous, l’Allemand parvient à se construire des abris à l’épreuve des gros projectiles, nous en avons la certitude par le dire des prisonniers et par les corvées incessantes de matériel qu’on aperçoit en arrière de ses premières lignes.
Nous avons tenus devant Verdun grâce à l’efficacité de notre artillerie, à la bravoure et à l’abnégation de nos braves Poilus, mais nous aurions tenus avec certainement moins de perte si nous avions pu nous construire rapidement des abris enterrés.
C’est une question qui n’a pas été suffisamment indiquée par les corps de troupes au début de la bataille de Verdun, et qui aurait pu, par la fabrication en série de cadres de coffrage, recevoir une prompte et féconde solution.
Au cri fameux et combien judicieux : « Des canons, des munitions ! », il eut fallu ajouter : « Des abris ! » »

JMO du 120e BCP, 23/06/1916

Le 120e BCP restera encore de nombreux jours à Verdun. Du 15 juin au 4 juillet 1916, le bataillon perdra 284 hommes : 92 tués, 191 blessés et 1 disparu. Il a eu de la « chance » : le 106e déplore quant à lui 155 morts, 375 blessés et 131 disparus. Le 6 juillet 1916, le rédacteur du JMO note : « Les hommes sont des blocs de boue. Leurs yeux fiévreux, leurs traits fatigués et leur maigreur attestent la dépense d’efforts physiques et de volonté qu’ils ont faite pendant ces 21 jours d’épreuve. Et cependant leur moral est intact. »

Mon arrière grand-père faisait-il partie de ces hommes enfin relevés de leur position en ce début de mois de juillet 1916 ? En théorie oui, car sa fiche matricule mentionne qu’il fut « évacué malade le 12 juillet 1916 pour angine pultacée » et admis à l’hôpital de Toul, où le bataillon était alors stationné, mais le JMO, qui tenait le décompte des pertes du bataillon, avec parfois des « malades évacués » ne mentionne rien pour cette journée. Il est aussi possible qu’il ait été éloigné du front bien plus tôt, cette fameuse nuit du 22 au 23 juin 1916.

Car si sa fiche matricule ne mentionne qu’une « angine pultacée« , la mémoire familiale est tout autre : mon arrière grand-père a été l’une des nombreuses victimes des obus asphyxiants qui se sont abattus sur Verdun cette nuit-là. Son « angine » le tiendra éloigné du front pendant six mois. Il ne rejoindra son bataillon qu’au début de l’année 1917.


Article précédent : Juin 1916 : Le long de la Voie sacrée.

Publié dans Il y a cent ans : la première guerre mondiale | 3 commentaires

Juin 1916 : Le long de la Voie sacrée

La suite du parcours du 120e BCP, en route pour Verdun.


1er juin 1916, 1h du matin. Le 120e bataillon de chasseurs quitte Eulmont, en Meurthe-et-Moselle, et se dirige vers le sud-ouest. Il traverse Nancy, arrive à Vandoeuvre à 6h du matin, repart le lendemain à 5h30. Neuves-Maisons, Pont-Saint-Vincent, Blainville-sur-Madon, Maizières, et enfin Viterne, où les hommes arrivent à 9h30. Des noms qui ne parlent pas à grand monde au sein du bataillon. Les chasseurs chuchotent : où va-t-on ? On spécule, on s’inquiète. Ce n’est pas l’itinéraire vosgien habituel.

4 juin 1916. Brusquement, la situation se tend. La 129e division, dont fait partie le bataillon, cesse de relever du 39e corps d’armée. Les permissions, vaguement rétablies en avril, sont à nouveau suspendues. Le 6 juin, le bataillon regagne Pont-Saint-Vincent. Un train les y attend.

« Pour la …ème fois nous déménageons. L’embarquement qui, au début de la campagne, nous apparaissait comme une opération laborieuse, se fait maintenant avec une incroyable facilité.
Officiers, hommes, chevaux, voitures, armes, munitions, tout se case méthodiquement sans cris, sans désordre, sans heurt.
Le train démarre.
Où va-t-on ? »

Le 120 Court, n°20, 5 juillet 1916, Carnets de campagne

Le train file droit vers l’ouest. Dans la soirée, il s’arrête enfin dans la gare de Ligny-en-Barrois. Serait-ce alors… Verdun ?

Le 120e BCP passera les jours suivants dans son cantonnement de Velaines, au nord de Ligny-en-Barrois. Des exercices de lancement de grenades, de signalisation et de tir sont organisés, et huit chasseurs seront accidentellement blessés par l’explosion d’une grenade.

10 juin 1916, 5h30. Le 120e BCP commence sa lente progression vers le nord, vers Verdun. Vavincourt, d’abord. Courcelles-sur-Aire, le lendemain, où sont organisés de nouveaux exercices de lancement de grenades, d’utilisation des fusils-mitrailleurs et de pose de masque. Le général de brigade passe en revue les troupes, remet quelques décorations, avant le grand départ.

Voie-sacréeExtrait de l’illustration de couverture du livre La Voie sacrée, de Georges Thomas (1918)
Source : Gallica.

13 juin 1916. A 6 heures du matin, le bataillon quitte Courcelles-sur-Aire. Les hommes s’entassent comme ils peuvent dans des camions avec tout leur barda. Ils bivouaqueront dans le bois de Nixéville, sous une pluie battante, et dormiront dans la boue.

Le 14 juin, à 6h30, le bataillon gagne la citadelle de Verdun. Il s’apprête à relever des éléments du 403e RI. A 19h, il part de la citadelle par Belleville, suit pendant quelques temps la route de Bras-sur-Meuse, et prend ensuite le boyau parallèle à cette route. Les hommes ont de l’eau jusqu’aux genoux. Avant de parvenir à la ferme de la Folie, des guides conduisent les compagnies à leurs emplacements respectifs, situés sur le bois d’Haudromont et la partie ouest du bois de Nawé, entre le 106e BCP et le 78e RI. La relève n’est pas achevée que le bataillon déplore déjà son premier mort, ainsi que trois blessés.

« A tous les points de l’horizon, des flammes s’allument et s’éteignent instantanément sans qu’on puisse voir les monstres qui les crachent ; d’étranges oiseaux se croisent et sifflent dans l’air ; leur chute fait se cabrer les arbres et s’écrouler les rochers. Et parmi le hurlement des échos, les 75 rageurs jappent inlassablement.
Nous voilà en place ; le sol crevé, meurtri se dérobe sous nos pieds. Nous vivons sur un volcan.
Et c’est là pourtant, dans les boyaux nivelés et pestilentiels, dans cette succursale de l’enfer, qu’il va falloir pendant vingt jours conjuguer le verbe « Tenir ». »

Le 120 Court, n°20, 5 juillet 1916, Carnets de campagne

Tenir, oui. La relève n’aura pas lieu avant le 4 juillet 1916. 21 jours, donc, à tenir dans ce cauchemar qui vit défiler la plupart des troupes françaises. Tenir, dans un bois qui ressemble au mieux à un champ d’allumettes, dans des tranchées transformées en cours d’eau, avec une épée de Damoclès singulièrement palpable au-dessus de la tête. Mon arrière grand-père, Maurice Pernet, avait vingt ans lorsqu’il fut propulsé dans cet enfer qui, paradoxalement, lui a peut-être sauvé la vie.


En 1916, la route reliant Bar-le-Duc à Verdun, seule et unique voie de communication exploitable pour rejoindre le front, se transforme en une véritable autoroute : c’est un ballet incessant de camions et d’hommes, dans un sens et dans l’autre, qui transitent par ce que Maurice Barrès appellera la « Voie sacrée », une voie devenue un enjeu logistique majeur. On ne double pas, on ne s’arrête pas sur cette route, que l’on doit réussir à maintenir en état sans pour autant interrompre le flot de véhicules, sous peine de risquer de perdre la bataille.

Pour lire « Carnets de campagne » en entier ainsi que d’autres extraits du 120 Court, je vous invite à vous rendre sur le site du Mémorial du Ternois.


Article précédent : Avril-mai 1916 : Le secteur de la Seille.
Article suivant (publication le 26/06) : Juin 1916 : Verdun.

Publié dans Il y a cent ans : la première guerre mondiale | 2 commentaires

No challenge (ou pas)

Annonçons tout de suite la couleur : je ne participerai pas au Challenge AZ cette année. Non pas par désintérêt (j’attends d’ailleurs avec impatience les billets des participants) mais parce que je n’ai pour le moment pas l’énergie qu’il mérite (et nécessite) à lui consacrer. Je risquerais de faire les choses à moitié, ce qui ne correspond pas trop à mon caractère, et de surcroît sans m’amuser comme je le fais habituellement en écrivant mes articles.

L’année dernière, j’avais depuis longtemps déjà un thème qui me tenait à cœur : celui des enfants trouvés. Les recherches nécessaires étaient faites, ne me restait plus qu’à rédiger et dessiner par ordinateur les petits bonhommes qui ont accompagné ce Challenge (enfin… plus qu’à… j’ai commencé l’avant-veille du Challenge, alors que j’étais par ailleurs débordée de travail  – le mois de juin 2015 a eu un petit côté « épique »).

Challenge AZ 2015

Cette année, j’avais une idée de thème tout à fait valable, mais qui nécessitait une préparation en amont que je ne me sentais pas d’entreprendre. Je n’ai aucun regret, car ce thème sera traité par Sylvie et Raymond, du blog L’arbre de nos ancêtres, dont j’avais beaucoup apprécié le challenge 2015 tout en onomatopées. Je suis très heureuse à l’idée de pouvoir lire leurs articles qui porteront sur le thème généalogie et littérature (MAJ : thème également traité sur le blog De France et d’Aïeux, qui nous avait embarqué l’an dernier dans un superbe voyage au pays des traditions, et qui nous parlera des Rougon-Macquart), et je suis curieuse de voir ce que la blogosphère généalogique produira cette année.

Alors, quoi de prévu au mois de juin ? Deux articles portant sur la bataille de Verdun, que je publierai dans les « creux » (les dimanches 12 et 26 juin pour être précise). Et peut-être un article pour fêter les deux ans de mon blog à la fin du mois de juin (pour me rattraper de ne pas avoir célébré son premier anniversaire).

Également sur les rails deux séries d’articles que j’espère réussir à rédiger et publier avant la fin de l’année (en septembre et en décembre), l’une qui portera sur un petit coin d’Alsace qui m’intéresse fortement, car mes ancêtres y ont exercé des professions qui sortent de l’ordinaire, l’autre qui sera un peu « hors du cadre », de la généalogie sans généalogie, en quelque sorte (et tout ça garanti sans une goutte d’alcool^^).

Pas de Challenge AZ, donc : cette année, je serai simple lectrice, mais du challenge quand même, car j’ai encore pas mal de pain sur la planche 🙂 .

Tous mes encouragements aux participants de cette nouvelle édition !

Publié dans Challenge AZ | 16 commentaires